Environ 300 Juifs et Israéliens se sont rassemblés pour soutenir un garçon israélien de 13 ans, victime d’intimidation et de harcèlement antisémites de la part d’élèves musulmans dans une école publique de la banlieue de Toronto. La direction de l’école a refusé de prendre des mesures contre les enfants perturbateurs, malgré les demandes répétées des parents.
Les événements ont commencé en novembre, lorsque trois étudiants musulmans ont déclaré au garçon israélien qu’ils « voulaient lui faire ce que le Hamas a fait à Israël ». Depuis lors, le garçon a été constamment victime d’intimidation, malgré les efforts de ses parents pour que l’école agisse.
Les membres de la famille du garçon ont demandé le soutien de la communauté juive et, en effet, des centaines de personnes ont répondu positivement, nombre de ceux qui sont venus accompagner le garçon depuis son domicile jusqu’à l’école « Fivewood » à North York.
La mère du garçon, Adi Cohen, a déclaré que le premier incident s’est produit en novembre 2023, lorsque son fils Eitan a été entouré de trois enfants dans la cour de l’école. Ils l’ont poussé et lui ont dit qu’ils voulaient « lui faire ce que le Hamas a fait à Israël ».
Cohen a ajouté que la directrice avait vu l’incident et avait mis fin à la bagarre, mais avait dit au garçon qu’elle n’avait pas entendu ce que les étudiants musulmans lui avaient dit. Malgré cela, le harcèlement a continué et les étudiants ont continué à menacer et insulter Eitan.
En décembre, sur le terrain de football, les enfants qui les harcelaient ont donné des coups de pied à Eitan et l’ont insulté avec des propos antisémites. Au cours des derniers mois, le harcèlement s’est également traduit par des expressions faciales, des mouvements obscènes et des insultes. Jeudi dernier, pendant la récréation, les deux enfants musulmans ont craché sur Eitan et lui ont lancé des pierres et des bâtons.
La directrice de l’école, Katia Robles, a envoyé une lettre aux parents dans laquelle elle répondait aux accusations. « Jeudi, nous avons été informés qu’un petit groupe d’étudiants avait lancé des pierres à différents moments de la journée. Aucune blessure physique n’a été signalée. Nous enquêtons de manière approfondie sur les événements pour mieux comprendre ce qui s’est passé et garantir que toutes les informations pertinentes sont recueillies. La sécurité des étudiants est notre priorité absolue. » , indique la lettre.
La famille Cohen a embauché des avocats en mars avec l’intention d’intenter une action en justice contre le Toronto District School Board, le directeur, le directeur adjoint et le surintendant. Des membres de la communauté juive de la région ont déclaré que le harcèlement contre le garçon durait depuis des mois et qu’il recevait le soutien d’enseignants qui dessinaient « les horreurs de la Palestine » dans leurs cours d’art. Après que les enfants ont été attaqués alors qu’ils se rendaient à l’école, les membres de la communauté ont décidé de les accompagner pour se protéger.
Les habitants juifs du quartier ont déclaré que le harcèlement contre le jeune Israélien dure depuis des mois et est soutenu par les enseignants qui, en classe d’art, dessinent les « atrocités de la Palestine ». « Après que les musulmans ont jeté des pierres sur les enfants alors qu’ils se rendaient à l’école, les juifs du quartier ont décidé d’accompagner les enfants pour assurer leur sécurité. Il y a une limite et il faut se réveiller », a déclaré la communauté juive locale.
L’incident n’est pas un cas isolé au Canada. Dans la ville de Fredericton, une jeune Israélienne de 14 ans a été attaquée Il y a environ deux semaines, par une étudiante musulmane qui l’a brutalement battue en guise de « vengeance pour ce qu’Israël fait aux enfants palestiniens à Gaza ». La mère a déclaré qu’elle avait emmené sa fille à la clinique en raison des contusions et des gonflements dont elle souffrait.
La mobilisation de la communauté juive souligne le besoin urgent de lutter contre l’antisémitisme et l’intimidation dans les écoles canadiennes.
